L'année dernière, lors des Régionales 2010, la presse s'est attardée sur la défaite de la liste de Paul Vergès et celle de Jean-Paul Virapoullé. “Le crépuscule des vieux", ont même écrit des journalistes. Un an plus tard, les "vieux" prennent leur revanche sur une relève qui veulent proposer d'autres méthodes politiques, mais des héritiers trop "bling-bling".
La politique, c'est de la patience. “Il faut donner le temps au temps”, disait l'ancien président de la République François Mitterrand. C'est la méthode appliquée par les trois hommes. Chacun, après la décision qui a conduit à leur traversée du désert, ont pris le temps de digérer les mauvais moments. Ils ont pris le temps de comprendre ce qui ne marchait ou ce qui n'a pas marché.
Puis chacun a son rythme a reconstitué son réseau. Peu à peu, le puzzle s'est mis en place. Au Tampon, André Thien-Ah-Koon a vite retrouvé le lien qui l'unit à la population. A Saint-André, Jean-Paul Virapoullé "n'a eu qu'à attendre l'exaspération des Saint-André. Souvent, on me demande quand est-ce que je reviens à la mairie". Pour Joseph Sinimalé, la tâche a été complexe. C'est un véritable travail de fourmi qu'il a mis en place, loin de la presse et des cocktails.
Et puis, il y a aussi l'attachement d'une partie des concitoyens envers ses hommes charismatiques. Formés à la vieille école de la vie politique, ces trois personnes apportent à l'électorat, l'affection que ne savent pas distribuer les plus jeunes.
D'une année sur l'autre, une élection, ça peut aussi être un conflit de générations.
La politique, c'est de la patience. “Il faut donner le temps au temps”, disait l'ancien président de la République François Mitterrand. C'est la méthode appliquée par les trois hommes. Chacun, après la décision qui a conduit à leur traversée du désert, ont pris le temps de digérer les mauvais moments. Ils ont pris le temps de comprendre ce qui ne marchait ou ce qui n'a pas marché.
Puis chacun a son rythme a reconstitué son réseau. Peu à peu, le puzzle s'est mis en place. Au Tampon, André Thien-Ah-Koon a vite retrouvé le lien qui l'unit à la population. A Saint-André, Jean-Paul Virapoullé "n'a eu qu'à attendre l'exaspération des Saint-André. Souvent, on me demande quand est-ce que je reviens à la mairie". Pour Joseph Sinimalé, la tâche a été complexe. C'est un véritable travail de fourmi qu'il a mis en place, loin de la presse et des cocktails.
Et puis, il y a aussi l'attachement d'une partie des concitoyens envers ses hommes charismatiques. Formés à la vieille école de la vie politique, ces trois personnes apportent à l'électorat, l'affection que ne savent pas distribuer les plus jeunes.
D'une année sur l'autre, une élection, ça peut aussi être un conflit de générations.